SUR QUOI REPOSE VOTRE CRITIQUE?

Avec tout mon respect et toute ma compassion!

Les gaffes ou les critiques reçues, plutôt que de nous déstabiliser, peuvent devenir un terrain d’observation de nos pensées qui s’agitent.

Je vous propose de faire l’exercice d’introspection suivant, pour aller à votre propre connaissance de soi. Bien confortablement installé

  1. remémorez vous l’instant où l’évènement d’une critique est survenu.

Quelle est la première réaction qui a Continuer la lecture

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Épuisement professionnel

épuisement professionnel anciennement burnout

cette fiche représente bien la dynamique qui se met en place ! de l’enthousiasme vers le manque d’énergie qu’est l’épuisement professionnel


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L’ÉCHELLE DE LA MATURITÉ : DE LA DÉPENDANCE VERS L’INTERDÉPENDANCE

L’échelle de la maturité

LA DÉPENDANCE : On nous porte, on nous nourrit

L’INDÉPENDANCE : Nous nous prenons totalement en charge, nous nous suffisons à nous mêmes

L’INTERDÉPENDANCE: C’est le système écologique qui nous gouverne

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SUBTILITÉS ENTRE PERVERS ET NARCISSIQUES

Dans la réalité un Pervers est toujours narcissique alors qu’un narcissique n’est pas forcement pervers;

D’après les travaux de nombreux psychologues sur le sujet et en particulier Hèlène Vecchiali, on découvre que des es similitudes sont certes importantes, mais les divergences sont dans les motifs de leur jouissance et dans le sort qu’il réservent à l’autre. D’où une l’ erreur fondamentale d’appeler un pervers « un pervers narcissique » .

Le pervers espère jouir de la destruction psychologique de l’autre, même si ce plaisir est toujours décevant.

Le narcissique jouit de sa propre survalorisation par une utilisation de l’autre : lorsque le partenaire est « périmé », il est simplement « éjecté » !

La pathologie du Narcissique est moins redoutable que celle du pervers. Le narcissique ne se nourrit pas du malheur des autres. Il vit ses relations sur un mode « pratique, concret, centré sur lui même. Sa sexualité est égocentrique, à la recherche de son propre plaisir avant tout. Il apprécie les personnes qui le mettront en valeur pour se faire valoir aux dépends de chaque objet-piédestal. Ses relations sont superficielles, avec une phase d’idéalisation si l’objet rempli bien son rôle. Il épuise ses « objets » et les rend obsolètes par une exploitation tyrannique. S’ensuit une phase de rejet soudain, sans appel, sans l’ombre d’une émotion, sans un état d’âme pour leur devenir.

Cependant, il est capable de s’investir dans sa famille, car ils sont forcement beaux ! son épouse est choisie pour sa beauté et ses descendants, quelque soit leur physique sont décrétés magnifiques . Ces supports décoratifs demeureront tant qu’ils resteront …objets de décors

La pathologie du Pervers est autrement plus dévastatrice. Il vit lui aussi sur un mode pragmatique, mais l’objet n’est plus un faire valoir. Il doit le vider de sa substance pour le remplir de ses propres frayeurs : objet-paillasson,, objet-poubelle.

Le pervers met aussi l’autre en danger en l’amenant à un point de rupture psychologique en lui soumettant inlassablement des défis frôlant l’illégalité ou malmenant ses valeurs. (il pousse à la malversation sans se mettre lui même en danger et rabaisse l’autre avec des « tu es trop dans la compassion, tu es trop gentil(le), trop généreux(se). Le mal qu’il fait aux autres offre sa jouissance principale :l’angoisse provoquée chez l’autre. il pense que faire souffrir peut le distraire de sa propre souffrance et l’affranchir de sa haine de lui même qu’il pressent en voulant l’ignorer.

C’est impératif de jouissance immédiate ne s’embarrasse surtout pas du désir – qui surgit d’un manque et qui exige de tenir compte de l’autre. Le manque est réservé au commun des mortels, donc ne le concerne pas … quand à l’autre, son existence en tant qu’humain est purement et simplement effacée.

SIMILITUDES ENTRE PERVERS ET NARCISSIQUE

Ces deux groupes ont en commun leur illusion d’être le centre du monde et pour ne pas basculer dans la folie, ils se sont construit sur :

  • Le déni : Refus d’entrevoir une réalité insupportable, qui est alors niée.
  • L’angoisse : Terreur de la mort et détresse identitaire, qui les poussent à une hyperactivité.
  • Le délire de grandeur : Certitude de leur supériorité, conviction de leur invulnérabilité, culte du « moi » démesuré.
  • La relation à l’autre : L’autre est un outil, un objet, un instrument, mais INDISPENSABLE, car il représente un antidépresseur puissant.
  • Paraitre : Séduction constante qui masque un désert interne, une détresse personnelle sans fin

DIFFÉRENCES ENTRE PERVERS ET NARCISSIQUES

  • Le narcissique : Il utilise l’autre pour sa propre gloire, pour se mettre en valeur, et lorsque cet objet est usé, éreinté, il le jette sans émotion, sans appel, et s’en désintéresse. Après quoi, il ne veut ni sont malheur, ni son bonheur, cela lui est indifférent.
  • Le pervers : Il veut jouir de la souffrance qu’il inflige. Il espère vider la proie convoitée de ses qualités, afin de ce les approprier. Il veut remplir sa victime de ses propres frayeurs et surtout lui faire mal à petit feu, la détruire psychologiquement. L’autre est la fois un réceptacle ou le pervers déverses ses angoisses et une belle substance dont il tente de se nourrir.

QUI SONT LES PERVERS ?

A fin de ne plus faire d’erreurs et de qualifier tout et n’importe qui de pervers , il semble important de savoir que pour repérer un pervers il doit cumuler tous les profils en même temps et cela sur une durée dans le temps.

Ils cumulent tous les profils en même temps:

  • Séducteurs: ils veulent plaire, attirer dans leurs filets
  • Vampires : ils cherchent à vider l’autre de sa vigueur
  • Magiciens : ils semblent disposer de pouvoirs prodigieux
  • Victimes : ils se font passer pour des souffre-douleur
  • Bourreaux : ils torturent
  • Fantômes : ils ont une identité floue, inconsistante
  • Comédiens : Ils sont capables de feindre toutes les émotions
  • Sauveurs : Héros qui repoussent un danger
  • Harceleurs: qui soumettent des attaques incessantes
  • Sadiques : qui prennent plaisir à faire souffrir

La structure du Pervers

  • Il fait parti des États limites (ou borderline)
  • Sa pathologie repose sur les dénis de la mort, de ses origines, de la différence sexuelle
  • Présence d’effrois, de détresse, d’angoisses, de tensions, de pulsions destructrices
  • Absence de projets, de sentiments, d’émotions

Son enfance

Mère qui ne laisse pas la place au père, mère toxique, ambivalente, omnipotente

Complaisance silencieuse du père sur les agissement de la mère, il n’arrête pas l’emprise de celle-ci sur son enfant : Il ne joue pas son rôle de rempart contre la perversité, il ne permet donc pas à l’enfant de passer du 2 au trois qui ouvre à l’altérité.

Son immaturité

  • Il est figé à un stade infantile
  • Il veut tout, tout de suite et tout le temps, il refuse toute frustration
  • Il évacue ses pulsions de mort sur son souffre douleur (mieux vaut empoisonner l’autre que moi)
  • Il agit avec calme, car il fait vivre sa rage à l’autre

Sa difficulté identitaire , son clivage

  • Il souffre d’une défaillance narcissique qui l’oblige à se dissocier
  • Docteur Jekill (illusion d’être parfait) et mister Hyde (envahie par sa noirceur) vivent alors séparément .

Sa culture

  • Elle est pauvre bornée, monolithique
  • Il étale sa science avec arrogance
  • il exploite les idées des autres

Ses Métiers

  • Ce sont ceux ou la séduction et le pouvoir interviennent
  • Hélas on trouve un grand nombre de pervers chez les thérapeutes : les victimes leur sont livrées à domicile !

PROFIL DE LA VICTIME DU PERVERS

  • Elle est vivante, donc très attirante pour le pervers qui, tel un vampire, est en quête d’un sang de qualité.
  • La richesse de la victime est grande : Fortes valeurs humaines et morales
  • Elle est chaleureuse, spontanée, aimable et maternante
  • Cette « belle personne » doute cependant d’elle même (c’est sa faille) elle à besoin de reconnaissance, d’admiration et une forte proportion à culpabiliser.
  • Le pervers repère ces défaillances et va les exploiter.
  • Cette faille peut être conjoncturelle : deuil récent, rupture amoureuse, nouveau job à responsabilité ou licenciement ..
  • Une structure hystérique (ce n’est plus l’hystérie scandaleuse du XIXème siècle. Il s’agit d’une structure névrotique « normale », contrairement à celle du pervers.
  • La personnalité hystérique cherche à se situer dans le désir de l’aitre, dans son discours, dans son jugement, au détriment d’elle même.
  • Elle attend de l’autre une réponse à ses propres questions existentielles, elle rêve de fusion avec lui.
  • Cette structure fait d’elle la proie parfaite pour une emprise perverse.

L’enfance de la Victime

  • La victime à souvent été sous l’emprise de parents ayant un trop grand souci éducatif et imposant leurs propres désirs, leurs souhaits, leurs envies.
  • Ces parents dominateurs lui ont fait vivre une « sous-existence »
  • Le pervers va alors la fasciner (entre autres artifices) en lui faisant miroiter une « sur existence »

UNE PARTICIPATION INVOLONTAIRE A L’EMPRISE

La phase de séduction idéale facilite la mise sous emprise de la victime, qui n’est pas masochiste, mais émerveillée par ce premier temps idyllique. Elle sera ensuite fidèle à cette lune de miel au début, espérant naïvement la retrouver telle que le préserver ne cesse de lui promettre, sans plus jamais l’acter. Elle participera à cette emprise, même dans la tourmente, en raison de sa grande loyauté envers son bourreau qu’elle cherche à sauver de lui-même.

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Une relation ne se réfléchit pas, elle se vit

La connaissance de soi

« La connaissance de soi ne s’acquiert pas dans les livres et ne résulte pas d’une pratique et d’une discipline longues et pénibles. Elle est la conscience de toutes pensées et de tous les sentiments de toutes les sensations, au moment ou ils se manifestent dans la relation« 

Pourquoi se connaitre soi même ?

Observer notre propre processus psychologique ne peut se faire que dans la relation, c’est là que tout ce joue. Dans les rencontres de dialogue visant la connaissance de soi, la proposition est d’être ensemble en état d’observation, sans justification, ni condamnation, de ses pensées; simplement conscient de ses croyances, ses idéaux, ses expériences, ses désirs, ses peurs, ses réactions… c’est dans cet espace temps, qu’il est proposé de partager ensemble cet état d’esprit tout au long de la rencontre, tant dans les moments de dialogues organisés, qu’à d’autres moments (balades, sophrologie, yoga, film…)

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LA LIAISON?

Une connexion à soi et à l’autre est nécessaire, et cette connexion est ressentie émotionnellement

Qu’est ce qu’une liaison satisfaisante ?

La liaison est la capacité d’établir un attachement émotionnel à une autre personne. C’est la capacité d’entrer en relation avec l’autre au niveau le plus profond. Quand deux personnes ont un lien l’une avec l’autre, elles partagent leurs pensées, sentiments et rêves les plus profonds sans craindre que l’autre personne les rejette.

Pourquoi établir des liens ?

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MEILLEURS VŒUX 2019

Je nous souhaite à toutes et tous de vivre en santé une belle année 2019

Le temps met à notre disposition 365 pages blanches pour construire et expérimenter de belles histoires de vie pour cette nouvelle année.

Avec tous nos meilleurs voeux ……..

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Pour dire NOUS, il faut savoir de qui on parle

Pas de nous sans plusieurs JE incarnés

Résultat de recherche d'images pour "nous"

…Seul, on peut se battre, on peut refuser, on peut se venger comme on peut
Mais on se fait écraser.

Alors que deux personnes qui se battent adossées l’une à l’autre peuvent traverser une foule.

Une chaîne humaine peut briser un cordon

Une armée peut affronter une armée

Deux personnes peuvent s’empêcher de devenir folles, se soutenir, se convaincre, s’aimer, se masser, espérer, faire l’amour.

Trois personnes forment une délégation, un comité, une béquille.

A quatre on peut jouer au bridge et créer une association.

A six on peut louer une maison entière, manger de la tarte sans se resservir et organiser une soirée de bienfaisance.

A douze on fait une manif

A cent on remplit un hall.

A mille on a la solidarité et une newsletter.

A dix mille, le pouvoir et son propre journal

A cent mille son propre media.

A un million, son propre pays.

On avance comme un seul homme, ça commence quand on passe à l’acte, ça commence quand on recommence après qu’ils ont dit non,

Ça commence quand on dit Nous en sachant de qui on parle
et chaque jour nous sommes un de plus.

extrait de « the low road » dans the Moon is Always Female
De Marge PIERCY

ET VOUS QUAND VOUS DITES « NOUS »
DE QUI PARLEZ VOUS ?

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DIFFÉRENCES ENTRE ATTACHEMENT ET AMOUR POUR PRÉVENIR LA SOUFFRANCE EN COUPLE

article écrit par Line Bolduc auteure et conférencière à la solution est en vous

Depuis toutes mes années de pratique dans le domaine des relations humaines et dans l’enseignement en lien avec l’aspect affectif, j’ai pu constater qu’il y a beaucoup de confusion dans la définition de l’amour avec l’attachement.

L’attachement est selon mes recherches et perceptions est souvent associé à un mal-être. Il est davantage porteur de souffrance et relié à l’ego, à l’insécurité et à la peur de se retrouver seul. Il donne souvent une fausse impression d’être en amour mais en fait, c’est comme si la personne rencontrée devenait l’objet qui vient remplir un vide. Cela est inconscient tant qu’une démarche d’autonomie affective n’est pas entreprise. C’est le monde des illusions qui s’exprime à son meilleur. De là risquent de naître les relations toxiques.

Il y a tout de même une forme d’attachement sain qui naît de l’amour profond entre deux personnes mais malheureusement, l’attachement qui fait souffrir est souvent mal identifié. C’est pourquoi je vous partage ces quelques pistes de réflexion qui je l’espère, vous aideront à faire la différence à ressentir si vous avez vécu ou vivez l’amour véritable en relation.

  1. L’amour nous amène à ressentir de la plénitude. Il permet l’émergence du respect, de la simplicité et du naturel. Il ne nécessite pas de façade pour séduire à tout prix. Aimer, c’est s’aider mutuellement à grandir en harmonie et avec joie. Le contrôle n’a pas sa place. On veut le bonheur de l’autre sans oublier le nôtre qui est la base fondamentale à respecter.
  1. L’attachement est souvent empreint de manipulation. Il attend que l’autre soit source de bonheur pour soi. C’est comme confier un mandat interminable à quelqu’un. Le hic, c’est que cette personne s’attendra peut-être à la même chose de votre part et le cercle vicieux de la déception s’enclenchera.
    On ne peut donner ce qu’on n’a pas. La peur d’être abandonné et rejeté est aux premières loges. Les blessures se confrontent. La personne s’attache à l’image idéalisée que l’autre pourrait peut-être apporter réconfort, sécurité et plénitude, au lieu de générer cela en elle pour ensuite le partager avec une personne de même niveau.
    Il y a surtout appréciation pour ce qui est apporté et non pour les traits de personnalité en tant que tels. Ceux-ci n’étant pas pleinement compatibles bien souvent en plus. La relation peut rapidement devenir conflictuelle compte tenu de la dépendance affective mutuelle. L’attachement rend dépendant des agissements de l’autre pour avoir du bonheur supposé. La personne s’attache à un idéal anticipé.
  1. L’amour élève, illumine, allège, égaye et nourrit l’être en soi dans toutes les sphères. Il permet d’être soi en toute authenticité. La confiance est présente, tout comme l’écoute et l’empathie. Chacun aide l’autre à transformer ses difficultés en tremplin de bien-être au lieu de critiquer et juger.
  1. L’attachement veut garder emprise sur l’autre. Il dirige, il a peur de perdre et la relation s’asphyxie. Pour savoir si vous vivez de l’amour ou de l’attachement, mesurez votre relation à votre degré de bonheur. Celle-ci vous amène-t-elle du bonheur ou vous sentez-vous à contrecourant encore et encore, vous apportant tristesse et insatisfaction?

Si c’est aussi sombre, comment pouvez-vous appeler cela de l’amour?

Ne serait-ce l’exemple parfait de l’attachement et de la peur de l’inconnu et de la solitude?

  1. L’amour est évolutif et plus durable. Les partenaires prennent plaisir à le nourrir et à en prendre soin comme un trésor. Il favorise l’émergence du cœur d’enfant et du bien-être. Il se construit sur des traits de personnalité communs et compatibles, matures, et non principalement sur une attirance physique, même si celle-ci soit à tenir en compte pour une majorité de gens.
  1. L’amour calme, favorise la plénitude et la compréhension de soi. Être réellement amoureux diminue l’égocentrisme. On construit réellement à deux et on regarde dans la même direction. Ce n’est pas une guerre d’ego, de contrôle ou une série de ressentiments. On se parle librement, on se soutient et on s’aime profondément juste parce qu’on est bien ensemble. On a su se choisir en fonction de nos valeurs profondes qui convergent vers les mêmes idéaux, au lieu d’avoir quelqu’un pour avoir quelqu’un en se fondant sur des critères superficiels. Pour celles et ceux qui vivent ce type de relation, un temps d’arrêt pour mieux se connaître a souvent été un préalable à cette belle réalisation affective. Les deux sont dans l’auto-responsabilisation face à leur bonheur, au lieu de l’attendre surtout de l’autre. En étant à l’écoute de soi, on devient à l’écoute de l’autre naturellement. Chacun peut exprimer librement sa sensibilité, sa vulnérabilité et ses émotions sans se faire juger ou dénigrer.
  1. L’attachement est source de confrontation car il suscite de grandes attentes face aux comportements de l’autre avec votre capacité à atteindre le bonheur. Frustrations et déceptions se pointent alors. Il y a le risque de se sentir exister par la souffrance car c’est malheureusement une programmation limitative que bien des gens portent en eux.

En résumé, l’attachement toxique ne peut fortifier une relation. Toutefois, la forme d’attachement heureux qui est exprimé par le lien affectueux et amoureux est quant à lui source de grands bonheurs.

Besoin d’aide pour y voir plus clair ? ici

 

 

 

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