La téléconsultation, alternative pour VIVRE EN SANTÉ


Dans le cadre de mon travail, compte tenu de la mobilité géographique importante des personnes que j’accompagne, j’ai déjà eu l’occasion de proposer des consultations à distance, soit par téléphone ou par vidéoconférence.

Je sais que de nombreuses personnes sont très anxieuses face à cette épidémie que nous traversons. Cette anxiété peut nuire au système immunitaire en causant un stress intensif, mais elle peut aussi conduire à un stress post-traumatique important.

C’est ainsi que, soucieuse de rendre accessible le suivi psychologique au plus grand nombre, j’ai décidé d’ouvrir vivre en santé à la téléconsultation pendant la durée du confinement lié au COVID19, et même plus longtemps si nécessaire.



Ainsi, cette approche à distance semble être une bonne alternative !

De ce fait, si vous ressentez le besoin d’un suivi psychologique, d’un accompagnement en sophrologie et même d’une séance d’hypnothérapie, sachez qu’il existe une possibilité de consulter à distance. facilement,  en prenant directement RDV en ligne sur le site DOCTOLIB.fr

Durant le confinement, les tarifs sont revisités pour la circonstance afin que les consultations soient accessibles au plus grand nombre.

Lydia Bousquet

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TRAVERSER LA PEUR D’ÊTRE ABANDONNER

LA PEUR D’ÊTRE ABANDONNER

La plus petite avancée sur le chemin de solitude peut déclencher la peur panique d’être abandonné, c’est l’indice qu’on l’a déjà été. Bien des parents tombent des nues quand l’enfant devenu adulte, leur révèle un sentiment abyssal d’abandon dans telle ou telle circonstance familial.

A regarder l’omniprésence de la peur de l’abandon, je pense que la majorité des adultes, malgrè leur bonne volonté, leurs bonnes intentions, passe à côté du vécu de leur enfants.

Pourquoi ?

D’une part, ceux-ci n’ont pas de mots pour le décrire et apprennent vite à ne rien montrer; D’autre part, comment les parents le devineraient-ils, y seraient-ils sensibles quand eux mêmes ont étouffé depuis longtemps un vécu similaire. On n’est pas sourd et aveugle à ce que vit son enfant sans être soi même sourd et aveugle à ce qu’on a soi même vécu enfant.

c’est jusque là qu’il nous faut chercher la racine du besoin de fusionner : le manque aujourd’hui est insupportable parce que l’abandon d’hier à été dévastateur.

Dans le pire des cas, on en est « mort » on fera tout pour combler le manque actuel plutôt que d’avoir à revisiter l’abîme que l’on porte en soi

De nombreux couples, familles, amitiés sont ainsi parasités par une peur dont le ou les partenaires, souvent, ne sont pas même conscients. L’angoisse de perdre autrui, de manquer de lui, alimente alors des comportements de possessivité et de dévoration.

Quand on s’en aperçoit et qu’on désir sincèrement sortir de cet emprisonnement, que l’on veut grandir , devenir capable d’assumer ce manque, la tâche parait gigantesque.

D’expérience, je ne crois pas que l’on puisse y arriver seul. Le vertige est tel que l’existence de quelques autres bien différenciés constitue l’unique repère. Eux sont bien là, la relation avec eux tient bon, on peut descendre dans ce vide redoutable qui n’est pas le leur.

Donc au moment même ou l’humain prend conscience de son manque (symboliquement le vide en soi ou encore une côte en moins) arrive Continuer la lecture

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