Savez vous pourquoi le mental s’accroche à la négativité ?

Le problème, avec les mots toxiques et blessants prononcés lors d’un déluge émotionnel entre deux personnes, c’est que le mental a du mal à oublier les propos tenus sous le coup de l’émotion. Il s’y accroche, il n’abandonne pas, il n’arrive pas à lâcher prise. Il se les répète sans cesse en se demandant :
EN EST-IL VRAIMENT AINSI ?

VOULAIT-IL OU VOULAIT-ELLE VRAIMENT DIRE CELA?
SUIS-JE VRAIMENT COMME CECI OU COMME CELA ?

LE MENTAL S’ACCROCHE A LA NEGATIVITE

Tandis qu’il oubli très facilement les moments positifs et heureux, il renonce rarement aux épisodes négatifs. Une étape importante consiste à éviter de tenir des propos émotionnellement chargés de manière indirecte. Dans un partenariat et dans toutes nos relations avec les autres, nous devons être extrêmement vigilants à ce que nous disons et comment nous le disons. Écoutez le ton de la voix que vous utilisez et vérifiez que vos paroles ne sont pas chargées , qu’à travers le ton de votre voix ne perce pas l’intention délibérée d’en dire plus que les mots eux-mêmes.

Apprenez à déceler quand vos émotions s’infiltrent dans le son de votre voix. Exercer vous à résister à la tentation d’envoyer des commentaires chargés de piques délibérément blessantes. Celles-ci fonctionnent comme « des flèches émotionnelles » pouvant déclencher les émotions de l’autre. Évitez de faire des remarques qui, vous le savez d’avance, vont contrarier ou blesser l’autre. Les émotions viennent toujours avec une charge (c’est de la pure énergie) aussi, il est facile de les détecter dans votre voix, dans votre corps. L’autre va s’emparer de la vibration négative que vous lui transmettez « comme une éponge » et qui résonne avec ses propres sentiments refoulés, incitant ainsi les émotions à prendre vie.

Attention cela peut devenir une addiction émotionnelle très toxique dans la relation et même la détruire. 

Une autre astuce est de visiter nos émotions et d’y faire face. Derrière la colère se cache la peur et la peur est le contraire de l’amour.

CONSEILS
Ne prenez pas pour vous les émotions des autres, mêmes si vous en êtes le facteur déclenchant !

Ne dites pas aux autres qu’ils sont émotionnels
Devenez un observateur des comportements émotionnels.

LORSQUE NOUS FACE AUX ÉMOTIONS SANS EN DÉVERSER LE VENIN SUR LES AUTRES, ELLES NOUS APPORTENT DES ÉLÉMENTS IMPORTANTS DE COMPREHENSION. Y FAIRE FACE NOUS PERMET DE POSER DES MOTS ET DES ACTIONS PLUS JUSTES.

TOUT CE QUE NOUS FUYONS NOUS POURSUIS§
TOUT CE A QUOI NOUS FAISONS FACE S’EFFACE !

Vous pouvez mettre en lumière ce qui agit malgré vous de façon inconsciente. Si l’inconscient existe comment le libre arbitre peut-il exister ?

PRISES DE RENDEZ-VOUS

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TRAVERSER LA PEUR D’ÊTRE ABANDONNER

LA PEUR D’ÊTRE ABANDONNER

La plus petite avancée sur le chemin de solitude peut déclencher la peur panique d’être abandonné, c’est l’indice qu’on l’a déjà été. Bien des parents tombent des nues quand l’enfant devenu adulte, leur révèle un sentiment abyssal d’abandon dans telle ou telle circonstance familial.

A regarder l’omniprésence de la peur de l’abandon, je pense que la majorité des adultes, malgrè leur bonne volonté, leurs bonnes intentions, passe à côté du vécu de leur enfants.

Pourquoi ?

D’une part, ceux-ci n’ont pas de mots pour le décrire et apprennent vite à ne rien montrer; D’autre part, comment les parents le devineraient-ils, y seraient-ils sensibles quand eux mêmes ont étouffé depuis longtemps un vécu similaire. On n’est pas sourd et aveugle à ce que vit son enfant sans être soi même sourd et aveugle à ce qu’on a soi même vécu enfant.

c’est jusque là qu’il nous faut chercher la racine du besoin de fusionner : le manque aujourd’hui est insupportable parce que l’abandon d’hier à été dévastateur.

Dans le pire des cas, on en est « mort » on fera tout pour combler le manque actuel plutôt que d’avoir à revisiter l’abîme que l’on porte en soi

De nombreux couples, familles, amitiés sont ainsi parasités par une peur dont le ou les partenaires, souvent, ne sont pas même conscients. L’angoisse de perdre autrui, de manquer de lui, alimente alors des comportements de possessivité et de dévoration.

Quand on s’en aperçoit et qu’on désir sincèrement sortir de cet emprisonnement, que l’on veut grandir , devenir capable d’assumer ce manque, la tâche parait gigantesque.

D’expérience, je ne crois pas que l’on puisse y arriver seul. Le vertige est tel que l’existence de quelques autres bien différenciés constitue l’unique repère. Eux sont bien là, la relation avec eux tient bon, on peut descendre dans ce vide redoutable qui n’est pas le leur.

Donc au moment même ou l’humain prend conscience de son manque (symboliquement le vide en soi ou encore une côte en moins) arrive Continuer la lecture

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