POURQUOI LE MANQUE FAIT MAL ?

QUAND NOUS RESSENTONS LE VIDE, NOUS AVONS MAL! POURQUOI ?

Parce que auparavant il y a eu relation satisfaisante. C’est par rapport à une lien affectif et agréable qu’émerge le sentiment douloureux d’en être privé. Quand on nie cette souffrance (un de perdu dix de retrouvés) (même pas mal!) , on s’installe dans un fantasme d’autosuffisance. Dans le pire des cas, on fait une croix sur tout amour ou amitié à venir. Le « pas besoin de lui, d’elle » se transforme peu à peu en « pas besoin des autres ».

Paradoxalement, accueillir avec lucidité la conscience du vide permettra de donner un lieu intérieur à son désir. Et la capacité d’aspirer Continuer la lecture

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TRAVERSER LA PEUR D’ÊTRE ABANDONNER

LA PEUR D’ÊTRE ABANDONNER

La plus petite avancée sur le chemin de solitude peut déclencher la peur panique d’être abandonné, c’est l’indice qu’on l’a déjà été. Bien des parents tombent des nues quand l’enfant devenu adulte, leur révèle un sentiment abyssal d’abandon dans telle ou telle circonstance familial.

A regarder l’omniprésence de la peur de l’abandon, je pense que la majorité des adultes, malgrè leur bonne volonté, leurs bonnes intentions, passe à côté du vécu de leur enfants.

Pourquoi ?

D’une part, ceux-ci n’ont pas de mots pour le décrire et apprennent vite à ne rien montrer; D’autre part, comment les parents le devineraient-ils, y seraient-ils sensibles quand eux mêmes ont étouffé depuis longtemps un vécu similaire. On n’est pas sourd et aveugle à ce que vit son enfant sans être soi même sourd et aveugle à ce qu’on a soi même vécu enfant.

c’est jusque là qu’il nous faut chercher la racine du besoin de fusionner : le manque aujourd’hui est insupportable parce que l’abandon d’hier à été dévastateur.

Dans le pire des cas, on en est « mort » on fera tout pour combler le manque actuel plutôt que d’avoir à revisiter l’abîme que l’on porte en soi

De nombreux couples, familles, amitiés sont ainsi parasités par une peur dont le ou les partenaires, souvent, ne sont pas même conscients. L’angoisse de perdre autrui, de manquer de lui, alimente alors des comportements de possessivité et de dévoration.

Quand on s’en aperçoit et qu’on désir sincèrement sortir de cet emprisonnement, que l’on veut grandir , devenir capable d’assumer ce manque, la tâche parait gigantesque.

D’expérience, je ne crois pas que l’on puisse y arriver seul. Le vertige est tel que l’existence de quelques autres bien différenciés constitue l’unique repère. Eux sont bien là, la relation avec eux tient bon, on peut descendre dans ce vide redoutable qui n’est pas le leur.

Donc au moment même ou l’humain prend conscience de son manque (symboliquement le vide en soi ou encore une côte en moins) arrive Continuer la lecture

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