L’EGO DANS NOS RELATIONS

L’EGO N’EST QUE PETIT MOT DE TROIS LETTRES QUI PEUT DETRUIRE UN GRAND MOT DE HUIT LETTRES APPELÉ RELATION

 

D’une façon ou d’une autre, chaque relation que fait l’égo est fondée sur l’idée qu’en se sacrifiant lui-même, il devient plus gros. Le sacrifice qu’il considère comme une purification, est en fait la racine de son amer ressentiment. Car il préfèrerait attaquer directement, et éviter de retarder ce qu’il veut réellement. Or l’égo reconnait la « réalité » telle qu’il la voit, et il admet que personne ne pourrait interpréter une attaque directe comme de l’amour. Or rendre coupable, c’est une attaque directe, même si cela n’en a pas l’air. Car les coupables s’attendent à l’attaque, et l’ayant cherchée, c’est ce qui les attire.

Dans les relations dysfonctionnelles, l’attraction de ce que tu ne veux pas semble être beaucoup plus forte que l’attraction de ce que tu veux. Car chacun pense avoir sacrifié quelque chose à l’autre, et pour cela il le hait.  Il pense que c’est ce qu’il veut. Il n’est pas du tout amoureux de l’autre. Il croit simplement qu’il est amoureux du sacrifice. Et pour ce sacrifice, qu’il exige de lui même, il exige que l’autre accepte la culpabilité et se sacrifie lui même aussi. Le pardon devient impossible, car l’égo croit que  pardonner à un autre, c’est le perdre. C’est seulement par l’attaque sans le pardon que l’égo peut s’assurer de la culpabilité, nourriture dont il raffole, qui maintient la cohésion de toutes ses relations.

Ces relations ne tiennent qu’en apparence. Car l’es relations, pour l’égo, signifient seulement que les corps sont ensemble. C’est toujours cela qu’exige l’égo, et il ne voit pas d’objection où qu’aille l’esprit et quoi qu’il pense, car semble sans importance. Tant que le corps est là pour recevoir son sacrifice, il est content.

POUR L’EGO L’ESPRIT EST PRIVÉ, ET SEUL LE CORPS PEUT ÊTRE PARTAGÉ.

Les idées sont foncièrement sans intérêt, sauf dans la mesure où elles rapprochent ou éloignent de lui le corps d’un autre. Et c’est sous ce rapport qu’il évalue les idées comme bonnes ou mauvaises.

Ce qui rend un autre coupable et le tient par la culpabilité est « bon ».
Ce qui le délivre de la culpabilité est « mauvais », parce qu’il ne croirait plus que les corps communiquent, et ainsi il « disparaîtrait ».

Souffrance et sacrifices sont les dons avec lesquels l’égo voudrait bénir toutes les unions. Et ceux qui sont bénis à son autel accepte la souffrance et le sacrifice comme prix de leur union.

Dans ces alliances coléreuses, nées de la peur de la solitude et pourtant vouées à la continuation de la solitude, chacun cherche à soulager sa culpabilité en l’augmentant chez l’autre. Car chacun croit que cela diminue la culpabilité en lui. Il semble toujours que l’autre est en train de l’attaquer et de le blesser, peut être avec des riens, peut être inconsciemment, mais jamais sans exiger de sacrifice. La furie de ceux qui sont joints à l’autel de l’égo excède de beaucoup la conscience que tu en as. Car de ce que l’égo veut réellement, tu ne te rend pas compte. 

Chaque fois que tu es en colère, tu peux être sur que tu as formé une relation particulière que l’ego à « bénie », car la colère est « sa bénédiction ».

La colère prend de nombreuses formes, mais elle ne peut pas tromper longtemps ceux qui apprendront que l’amour n’apporte aucune culpabilité, et que ce qui apporte de la culpabilité ne peut pas être l’amour et doit être la colère. Toute colère n’est rien qu’une tentative pour amener quelqu’un à se sentir coupable, et cette tentative est la seule base qu’accepte l’égo pour les relations particulières. La culpabilité est le seul besoin qu’à l’égo, et aussi longtemps que tu t’identifies à lui, la culpabilité reste attirante pour toi.

Or souviens toi de ceci: 


ÊTRE AVEC UN CORPS CE N’EST PAS COMMUNIQUER.

Et si tu pense que ce l’est, tu te sentiras coupable à propos de la communication et tu auras peur d’entendre l’esprit sain en toi, reconnaissant dans sa voix ton propre besoin de communiquer.

L’esprit sain ne peut pas t’enseigner à travers la peur. Et comment peux-tu communiquer avec toi, tant que tu crois que communiquer c’est t’esseuler ?

Manifestement, il est dysfonctionnel de croire qu’en communiquant, tu seras abandonné. Et pourtant beaucoup le croient. Car ils pensent qu’ils doivent garder leu.r esprit privé, sans quoi il le perdraient, tandis que si leur corps sont ensemble, leur esprit reste à eux.

L’UNION DES CORPS DEVIENT AINSI LA FAÇON DE GARDER LES ESPRIT SÉPARÉS. CAR LES CORPS NE PEUVENT PARDONNER. ILS PEUVENT SEULEMENT FAIRE CE QUE L’ESPRIT DEMANDE.

L’illusion de l’autonomie du corps et son aptitude à vaincre la solitude n’est que le fonctionnement du plan de l’égo pour établir sa propre autonomie. Aussi longtemps que tu croiras qu’être avec un corps, c’est avoir de la compagnie, tu te sentiras forcés d’essayer de garder ton frère dans son corps, tenu par la culpabilité. Et tu verras la sécurité dans la culpabilité et le danger dans la communication. Car l’égo enseignera toujours que la solitude est résolue par la culpabilité? et que la communication est la cause de la solitude. Malgré l’évidente dysfonction de cette leçon, beaucoup l’on apprise !

Le pardon réside dans la communication aussi surement que la damnation réside dans la culpabilité. C’est la fonction d’enseignant de l’esprit sain d’instruire ceux qui croient que la communication est la damnation alors que la communication est le salut. Et l’esprit sain le fera, car le pouvoir divin en Lui et en toi sont joints dans une relation réelle, si saine et si forte qu’elle peut vaincre même cela sans peur.

C’est par l’instant présence que l’on nomme aussi saint, que ce qui semble impossible est accompli, montrant à l’évidence que ce n’est pas impossible. Dans l’instant saint la culpabilité n’exerce pas d’attraction, puisque la communication saine a été rétablie. Et la culpabilité, dont le seul but est d’interrompre la communication, n’a aucune fonction ici. Ici, il n’y a pas de dissimulation, ni de pensées privées. Le désir de communication attire à lui la communication de vainc complètement la solitude. Il y a ici un pardon complet, car il n’y a aucun souhait d’exclure quiconque de ta complétude, dans la soudaine re-connaissance de la valeur du rôle qu’il y joue. Dans la protection de ton entièreté, tous sont invités et bienvenus.

Et tu comprends que ta complétude est celle du Créateur invisible, que l’on nomme vie, essence cosmique ou encore Dieu, Dont le seul besoin est que tu sois complet. Car ta complétude te fait Sien en ta conscience.

ET C’EST ICI QUE TU FAIS l’expérience D’ÊTRE TEL QUE TU AS ÉTÉ CRÉE, ET TEL QUE TU ES.

extrait « Un cours en miracles »

 

 

 

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