La famille, espace de souffrance

extrait du livre La thérapie Communautaire de Adalberto de Paula Barreto

Certaines familles, à l’arrivée d’un enfant, agissent comme si elles ne comprenaient pas que l’être vivant qu’elles viennent d’accueillir à besoin d’affection, de tendresse pour se sentir en sécurité.

Cette structure familiale, n’a pas assez de souplesse pour intégrer le nouveau, le différent, l’enfant qui désire faire partie de cette famille……sa famille

La structure de ces relations familiales est fondée sur des fonctions fixes, des tâches à accepter, le respect de devoir, les obligations à satisfaire. Il n’y a pas d’espace pour la créativité, l’improvisation. Tout fonctionne comme s’il existait une logique efficiente, qui n’a pas besoin d’être modifiée. Tout changement tenter par l’enfant est bientôt considéré comme une menace de l’équilibre familial.

Cette attitude est ressentie par l’enfant comme le rejet de son existence, puisque ces opinions ne sont pas prises en considération. Il commence alors a se sentir comme un corps étranger et le milieu familial devient un espace d’asphyxie, de grande frustration et de souffrance.

Dans ces famille, il n’y a pas d’espace pour l’éclosion et l’épanouissement d’une vie. L’enfant qui arrive n’est pas vu comme un être différent avec ses propres désirs et projets. Il doit se conformer aux règles familiales, bien que ces règles ne soient pas aux service du développement de chacun.

Les interactions entre les membres ces familles sont marqués par le :

« vois comme nous sommes bons pour toi et fais de même pour nous, fais ce que nous te demandons et tout ira bien »

Dans ces systèmes, les règles deviennent la priorité numéro 1, Les personnes sont à leurs service et non les règles au service du groupe. Toutes deviennent prisonnières des règles.

La principale souffrance d’un individu, dans une famille dominée par les règles, est de ne pas être reconnu comme un être différent; c’est de vivre sans être perçu comme quelqu’un d’original, c’est d’avoir à se faire violence pour être accepter.

Ces systèmes familiaux fonctionnent habituellement dans une dépendance totale vis-av-s d’éléments extérieurs. Tout problème est vu comme étant quelque chose d’individuel, comme une maladie  qui doit être traitée. Personne ne veut s’engager dans la résolution des problèmes. Chacun est abandonné à son sort perdu dans sa solitude.

De telles familles, dans la dépendance du monde extérieur, n’enseigne pas à leurs membres le chemin de l’autonomie, de la croissance qui se conquiert à travers la réciprocité. Chez elles, il n’y a pas de place pour le plaisir et la joie. La joie de l’un est la tristesse de l’autre, et de cette manière, elles ne parviennent jamais à avoir du plaisir ensemble.

Le sentiment qui domine dans ces famille est la tristesse et la frustration de ne pas pouvoir être libre de grandir et de se développer.

Quand l’autre n’est plus notre compagnon, notre collaborateur dans le processus de développement et devient le juge, le tyran, l’ennemi, quand le climat de méfiance règne entre les membres de la famille, nous vivons dans la peur, nous nous sentons dévalorisés et confus, nous nous fermons et devenons indifférents

LE CONTRAIRE DE L’AMOUR N’EST PAS LA HAINE, MAIS L’INDIFFÉRENCE

Dans un tel climat, on ne peut pas grandir. On reste immature, On réagit de façon passive à toutes les occasions de réflexion et de stimulation, on en vient aussi a accuser les autres, on reste sur la défensive. Dans cette situation, de nombreuses personnes dépensent leur énergie à survivre et a se protéger, ce qui engendre un sentiment d’incapacité et de frustration.

D’autre personnes, plus sensibles, se donnent comme objectif vital la résolution des problèmes familiaux. Pour cela, elles sacrifient leurs rêves, leurs idéaux, et emploient toute leur énergie à réparer les liens familiaux fragmentés . Elles se transforment en paratonnerres des tempêtes affectives qui surviennent dans le système familial .

Dans ce contexte ou frustration et souffrance sont importantes, l’individu ne parvient pas à réaliser la métamorphose de son existence, à passer de la dépendance qui l’emprisonne à l’indépendance qui le libère. En réaction, il choisit l’usage des drogues, de l’alcool dans l’espoir d’atteindre un monde où il puisse se sentir sujet participant actif.

Dans ces addictions, il cherche ce qu’il ne parvient pas à recevoir de sa famille, de son groupe d’appartenance, et sa vie se transforme alors en une recherche incessante du plaisir et de l’illusion passagère.

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