Est-ce un bien, est-ce un mal ? Comprendre quelqu’un ne veut pas dire qu’on l’approuve!

PAS FACILE D’ÊTRE JUSTE AVEC AUTRUI QUAND ON Y COMPREND RIEN !

Notre intelligence. La raison. La rationalité. Notre capacité à relativiser - un processus psychologique  qui active en fait d'autres réseaux cérébraux.  Si nous cherchons à comprendre quelqu'un grâce à notre intelligence, cela active le "cortex préfrontal" la partie de notre cerveau juste derrière le front, qui est extrêmement développée chez l'être humain. Bien que parfois nous n'agissons pas du tout de façon rationnelle et maîtrisée. Dans la vie quotidienne, nous employons sans cesse des arguments et des preuves rationnelles. Nous avons édifié une société qui croule sous le poids des lois, des règles et des conventions. Les gens savent bien mieux penser que nous le pensons. Notre intelligence n'a rien d'une fine couche qui recouvrirait notre nature émotive. C'est une composante essentielle de ce que nous sommes. C'est ce qui fait de nous des humains. 

Comprendre quelqu’un ne veut pas dire qu’on l’approuve. On peut très bien comprendre un fasciste, un terroriste ou un amateur de Love Actually, sans pour autant cautionner le fascisme, le terrorisme ou le mauvais gout. Comprendre quelqu’un sur le plan rationnel est une compétence. C’est muscle que l’on peut entraîner.

Là ou nous avons le plus besoin de notre intelligence, c’est quand il nous faut de temps à autres réprimer notre désir d’être gentil. En effet, notre instinct affable fait parfois obstacle à notre quête de vérité et de justice.

Pensez-y:
Combien de fois ne gardons-nous pas le silence face à une injustice,  face à un abus, car nous ne voulons donner l’impression d’être désagréable ?  

Combien de fois ne ravalons-nous pas ce que nous voudrions dire, afin de maintenir un climat apaisé ?

Combien de fois ne rabaissons-nous pas des gens qui exigent le respect de leur droit, de leur dignité en les traitant de grincheux ? 

Il s’agit d’un paradoxe central. L’être humain au court de son évolution,  a aussi su se distinguer par sa gentillesse, mais parfois c’est précisément ce côté sympathique qui pose problème. L’histoire nous apprend que par peur de déplaire, ou de faire des vagues, certains aurait pu agir et ainsi éviter le pire et que d’autres , considérés comme « casse-pieds » voire antipathiques, ceux qui soulèvent des questions difficiles et parfois vous mettent mal à l’aise, sont capables de mettre en lumière ce qui tapissait dans l’ombre et faisait des ravages. Dans les faits, il arrive souvent, que ce sont ceux là qui vous aident à aller de l’avant, en éveillant votre conscience.

Dans notre quotidien le réaliste est devenu synonyme de « cynique » ayant une vision lugubre de l’humanité. La réalité, c’est que ce sont les cyniques qui sont déphasés, car la majorité des gens sont profondément enclins au bien.

Soyez réaliste. Sortez du placard. Cédez à votre nature et accordez votre confiance. N’ayez pas peur de votre générosité et faites le bien au grand jour. Peut-être vous méprisera-t-on d’abord et vous traitera-t-on d’imbécile ou de naïf. Mais pensez-y : la naïveté d’aujourd’hui, c’est peut-être la lucidité de demain.

Pour ma part, je ne suis ni optimiste ni pessimiste je m’incarne plutôt dans la catégorie des possibilistes ….si appartenance et catégorie il doit y avoir !

IL ME SEMBLE DONC IMPORTANT DE CHERCHER A COMPRENDRE CAR PARFOIS IL Y A UN MAL POUR UN BIEN ET PARFOIS C’EST UN BIEN POUR MAL !

(texte inspiré du travail de Bregman "Humanité, une histoire optimiste")
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