QUE NOUS APPREND LA FÊTE DE PÂQUES?

Quand j’étais petite, j’ai vu un film qui m’a profondément touchée, La tunique, c’était la vie de Jésus jusqu’à sa résurrection. Je me souviens d’avoir été traumatisée au point de ne pas pouvoir dormir. Toute la nuit nous avons jouer avec mes sœurs aux cartes pour ne pas nous laisser envahir par la tristesse, tant nous avions trouvé horrible d’avoir assister a la mort d’un homme aussi bon et rempli d’un pouvoir puissant d’amour et de guérison et ne comprenant pas pourquoi il ne se défendait pas. Pourquoi il a laissé faire et a enduré toutes ses souffrances.

Affiche du film la Tunique

Depuis, même si trop souvent je me suis réfugier dans les forces de l’égo, si j’ai rejeté la religion en jetant le bébé avec l’eau du bain par ignorance, un appel puissant a fait de moi un vif point d’interrogation;  Qu’est ce que tout cela cherche à nous dire, nous apprendre? Quelle sagesse, force se cache dans les enseignements spirituels, les messages mystiques qui nous sont révélés?

Aussi je voudrais vous partager le Texte de Marianne Williamson qui nous parle de;

La lumière de Jésus

La vie de Jésus est un fait aussi historique que mystique. Jésus est un vecteur intemporel de force spirituelle, il ne s’agit pas uniquement d’un homme qui à vécu il y a deux mille ans, mais également d’une réalité psychique dont nous faisons tous à chaque instant l’expérience. Sa naissance représente notre propre renaissance, son ministère notre propre cheminement et sa mort et sa résurrection symbolisent notre propre capacité de transcender la souffrance, le chagrin et la mort.

L’observation de la souffrance conduit Bouddha à entamer la quête de l’illumination, la compassion selon Moïse face à la souffrance de son peuple lui permet d’entendre la voix de Dieu et de recevoir les instructions pour le libérer de l’esclavage. Et la souffrance de Jésus sur la croix condense tous les chagrins et toutes les larmes de l’humanité en un évènement unique. Plus important encore, sa résurrection est la réponse de Dieu à notre souffrance. En lui toute la souffrance prend fin.

La douleur de Jésus sur la croix incarne la brutalité de l’Ego. Sa crucifixion est le symbole ultime d’un ego qui a atteint son but; nous faire souffrir jusqu’à la mort. L’égo est la croyance que nous sommes notre corps; de fait, la mort physique, celle du corps, semble être la victoire suprême de l’égo. La réponse de Dieu à la crucifixion, la réémergence de la vérité qui supplante l’illusion, l’émergence ultime de la lumière après les ténèbres. La mort ne peut exister, car ce que Dieu à créer ne peut pas mourir. La résurrection est l’expression de la volonté de Dieu, non seulement dans la vie de Jésus, mais aussi dans la vie de chacun d’entre nous. Peu importe ce qu’il advient, peu importe l’intensité du mal, Dieu a et aura toujours le dernier mot; au final tout ira bien. Et tout sera merveilleux.

La réalité spirituelle étant inhérente à un état de conscience affranchi des notions du temps et d’espace, l’acceptation de la résurrection nous élève au-delà du simple espoir. Nous ne faisons pas qu’espérer que tout ira bien. Nous savons que tout ira bien parce que dans l’esprit de Dieu, tout se passe déjà à la perfection. Dans l’esprit de Dieu, l’amour infini de l’univers quantique, tout est déjà merveilleux. Nous pouvons donc d’ores et déjà clamer notre résurrection, même au beau milieu de notre crucifixion. « Les miracles détruisent le temps » .

Nous n’avons pas besoin d’attendre que les circonstances changent pour savoir que tout est parfait. Nous acceptons la perfection en toute chose, et de cette conviction naissent les changements de circonstances. Ce pouvoir est celui de notre pensée, comme l’affirmation que Dieu est. ‘D’ailleurs nous n’avons pas inventer notre pensée, ni les formes communes a nos corps, ni l’organisation parfaite de nos cellules sans cesse en intrications dans le monde ».

NOËL

Noël et Pâques sont deux supports existentiels qui sous-tendent chaque situation. Le premier représente le choix, toujours présent, d’accoucher d’un soi supérieur. Le second illustre l’idée que, peu importent les tours que nous joue notre égo, l’Esprit de Dieu remettra nos vies dans la voie de la perfection divine.

La vie de Jésus commence, bien entendu avec l’histoire de sa mère. Elle sort d’un profond sommeil. Sortir de la torpeur de l’esprit de l’égo, certaine d’être plus que ce qu’elle imagine jusqu’alors; comme nous le sommes tous au sortir d’un sommeil. Dieu à choisi de déposer en nous sa semence, son Esprit qui imprègne notre conscience, et, en la maintenant à l’intérieur de notre être, en la laissant grandir, elle donne naissance à une nouvelle vie en nous. Grâce à notre humanité, sa mère, et à l’esprit de Dieu, son père, le Christ naît sur terre.

Notre volonté détermine si la Marie qui est présente en nous dira : « Oui, Dieu, s’il te plaît, utilise moi; permet à mon esprit, à mon corps, à mon être en devenir le réceptacle de ton esprit et le ventre donnant naissance à ton incarnation. Marie représente la conscience féminine en chacun de nous. Elle nous permet, si nous en faisons le choix, d’être utilisés, ensemencés par Dieu. Christ est le nom de l’être qui émerge de ce choix;

Au delà du corps et du plan matériel, au niveau de l’esprit, nous ne sommes pas séparés. Car Dieu a créé chacun d’entre nous comme un seul être. C’est la signification métaphysique d' »il n’est qu’en seul fils engendré ». Jésus est le nom de cette unité dont nous faisons tous partie. S’élever au niveau du Christ signifie prendre conscience que nous sommes déjà un.

L’esprit du Christ est celui que nous partageons tous, au-delà du corps. Nous sommes en fait comme les rayons d’une roue. Si vous les regardez au niveau de la jante, ils sont nombreux et séparés? Mais du centre de la roue, tous les rayons se rejoignent en un même point : celui de l’unité, partagé par tous. Ils porte des noms différents selon les religions et les enseignements spirituels, dont le Christ.

Michel-Ange sent que Dieu a déjà créé les statuts de la Pièta ou le David et que son travail, en tant que sculpteur, consiste simplement à les débarrasser du surplus de marbre qui les entoure. De la même façon qu’en chacun d’entre nous réside un soi éternel, le soi parfait, le soi immuable qui est la création de Dieu. L’illumination consiste à dissoudre les pensées stériles qui l’entourent et l’obscurcissent.

L’un des nom commun de ce soi est Jésus. En lui, les pensées engendrées par la peur disparaissent, et il ne fait qu’un avec le Christ. En se souvenant de lui, nous nous rappelons qui nous sommes réellement.

LA CRUCIFIXION

Nous venons dans le monde Innocents, désireux d’aimer et d’être aimés, mais l’égo s’insinue en chacun de nous. Son objectif est de crucifier notre innocence, d’invalider notre amour et de nous faire souffrir, et, il en a la possibilité, de nous tuer. C’est la partie de notre esprit qui rejette Dieu.

La souffrance endurée par Jésus sur la croix, symbolise la douleur causée par l’égo. Un être humain, qui subit les pires tortures tout en aimant ceux qui lui infligent sa souffrance, rompt l’épé de l’égo. Puisque tous les esprits sont joints, quand une personne mène quelque chose à bien, alors cet accomplissement est accessible à toutes les autres. Jésus rompt le sortilège de l’égo en s’en remettant à Dieu de façon si totale que l’égo est désormais rompu pour chacun d’entre nous.

Le corps est la crucifixion, l’esprit est la résurrection. Jésus nous prouve que le pouvoir de l’amour triomphe de la crucifixion. Dans chaque situation, la leçon spirituelle ne concerne pas ce qui nous est arrivé, mais la façon dont nous interprétons ce qui s’est passé. Notre expérience de nous mêmes dépend de la perspective inhérente à l’univers auquel nous choisissons de nous identifier. Si je m’identifie uniquement à l’univers tridimensionnel, l’égo se comportera de la même façon avec moi. Mais si je m’identifie à l’univers spirituel, l’égo est impuissant et ne peut m’atteindre.

Nous sommes tous responsable du choix de notre état d’esprit. Si je m’identifie seulement à mon corps, alors je m’identifie à ma faiblesse et mon interprétation du monde renforce mon sentiment de faiblesse. Mais si je m’identifie au Christ, je m’identifie à la sagesse qui produit ma force, et mon interprétation du monde consolide se sentiment de force qui possible la manifestation de la beauté en toute chose. Que ma crucifixion concerne un problème de santé, mes relations, mes finances ou ma carrière s’avère sans importance. La crucifixion peut prendre de nombreuses formes, mais la résurrection n’en a aucune. La réponse de Dieu sera la même, quel que soit le problème. Dans chaque situation, si je triomphe de ma résistance à l’amour, j’invoque le pouvoir miraculeux de Dieu pour la transformer. La crucifixion est l’énergie utilisée par l’égo pour saboter notre vie. La résurrection représente le retour à l’amour et l’anéantissement de l’égo.

C’est pour cela que l’amour constitue toujours la réponse juste. Dans certaines situations, nous pouvons ne pas sentir la pertinence de cette question , « a qui dois-je pardonner ?. Pour parvenir à exprimer notre pouvoir et retrouver la paix de l’esprit.

Mais nous le savons, cette interrogation est pourtant toujours la plus judicieuse. Ce n’est que dans état d’amour pur que je suis dans mon pouvoir, car c’est le pouvoir de Dieu. Et delà naissent les miracles.

La résurrection

La résurrection n’est pas un article de foi, mais un fait existentiel. Il s’agit d’une simple description du mode opératoire de l’univers : la réaffirmation continuelle de la vie, même lorsque les forces du mal et de la destruction ont temporairement pris le dessus. C’est un évènement mystique qui redonne vie au monde. Comme une petite fleur qui pousse au milieu du béton fissuré, la paix de l’esprit renaît après une période douloureuse qui a ravagé notre cœur. Maintes et maintes fois, l’amour réapparaît, même après les pires souffrances. Et même lorsque notre corps quitte finalement ce monde, puisqu’en Dieu le temps n’existe pas, en Lui la mort n’existe pas.

Jésus dit « prenez courage, j’ai vaincu le monde ». Il ne nous dit pas « ne vous inquiétez pas, j’ai tout réparé ». Réparer, c’est changer quelque chose sur le plan matériel. Vaincre, c’est s’élever au-delà de la conscience de ce monde.

Pour certain Jésus est un professeur; pour d’autres, un messager. Il peut être l’un ou l’autre dans notre vie. A travers une authentique expérience spirituelle, nous sortons d’une compréhension intellectuelle de ce monde pour voir en nous s’opérer un changement viscéral.

Certain se demandent : « Tu ne crois pas en la résurrection ! c’est juste une métaphore n’est-ce pas ? « . Mais un tel argument est simpliste. La résurrection constitue une réalité psychique, Qu’elle s’opère au niveau physique ou non. Elle est plus qu’un symbole. Elle représente l’empreinte spirituelle de l’infinie possibilité, accomplie il y a bien longtemps par l’un entre nous et depuis accessible à tous.

Croire en la résurrection revient simplement à reconnaître le mode opératoire de l’univers. La nature divine du miracle. Des lois objectives et perceptibles régissent l’univers interne, tout comme des lois objectives et perceptibles régissent l’univers externe. Tout comme la force gravitationnelle attire inévitablement les objet vers le bas, l’amour est une force gravitationnelle spirituelle qui certifie que tout ce qui tombe finira par remonter. Tous ce qui est attiré vers le bas par la force de l’égo est finalement soulevé et élevé, partout ou est l’amour. Mais nous devons aligner notre esprit sur l’amour pour que ce principe opère dans notre vie. Un cœur pensant/cerveau ressentant

Si nous choisissons de penser que cette réalité n’est pas plausible, elle n’en demeure pas moins vraie, mais nous ne la voyons pas. Les miracles sont toujours disponibles, mais notre regard intérieur les rejette, nous sommes comme des aveugles. Les opportunité sont bien là, mais nous ne les reconnaissons pas. De l’aide nous est proposée, mais nous ne pouvons pas l’apprécier si nous n’acceptons pas le miracle qui se présente à nous. L’amour se tient juste devant nos yeux, mais nous le laissons passer, faute de l’avoir vu. Un cours en miracles nous dit que nous sommes comme dans une pièce où la lumière est éblouissante : nous cachons nos yeux avec nos doigts et nous nous lamentons ensuite de ne rien y voir.

L’acceptation totale de Dieu par Jésus, ou la correction de sa perception, l’a parfaitement unifier au repentir. Selon un cours en miracles, jésus à reçu l’autorisation d’être un frère Ainé pour toute personne qui ferait appel à lui dans son propre voyage vers l’illumination. En nous souvenant de lui, nous nous souvenons de Dieu. En nous remémorant son pouvoir, nous nous rappelons du nôtre. Son esprit est lié au nôtre, éblouit et chasse l’égo. Et chaque crucifixion de notre vie est miraculeusement transformée.

Mais cela va durer trois jours

POURQUOI ?  car en changeant notre pensée alors que nous sommes au cœur de nos propres ténèbres, nous amorçons le processus de grâce auquel la lumière va se réaffirmer par elle même, et cela prend du temps sur le plan linéaire pour que votre monde s’ajuste à votre changement de conscience. Ce laps de temps est symbolisé par les quarante années que le  peuple d’Israël passe dans le désert et par les trois jours qui séparent la crucifixion de la résurrection. L’esprit ayant réajusté notre pensée au niveau de la cause, les changements s’opèrent automatiquement? Mais nous vivons dans ce monde, en élaborant des pensées qui n’en font pas partie, nous en développons pour une plus grande maîtrise.

En gardant notre cœur ouvert, même lorsqu’il se brise, en aimant les autres, même s’ils nous ont refusé leur amour, nous pensons comme Jésus pense et partageons sa résurrection. Si nous faisons appel a lui, Jésus nous octroie son pouvoir en joignant son esprit au nôtre pour en chasser l’égo, en occupant cette brèche ouverte entre notre égo et notre esprit, et ainsi nous sauver de l’aliénation de l’esprit égotique. Nous disons alors que Jésus chasse nos démons  / quand nous abandonnons notre esprit à Jésus, nous nous élevons au-delà de nos névroses, de nos pathologies et de nos peurs.

Comment fait-il pour guérir les malades et ressusciter les morts ? Quand un lépreux arrive devant Jésus, il se trouve face à une personne libérée de toute illusion terrestre. Jésus ne regarde pas ce monde d’un œil uniquement physique mais également intérieur et spirituel; La vision du Saint Esprit. Lorsqu’il regarde le lépreux, il regarde au-delà de l’illusion du corps malade et perçoit en cet homme un être parfait ; il voit le Christ. Comme Moïse, l’alignement de Jésus sur l’esprit de Dieu lui confère le pouvoir d’élever toute chose vers l’ordre divin. Il est dit dans un cours en miracles que le miracle découle de la conviction. Jésus ne croit pas en la lèpre, puisqu’il sait que seul l’amour est réel. Sa certitude est telle, qu’en sa présence le lépreux ne peut plus y croire lui même et guérit.

C’est la définition d’un faiseur de miracles; être en présence d’alternative, quelqu’un dont l’esprit est guéri de toute illusion appartenant à ce monde au point qu’en sa présence, toute illusion disparaît. Les grands Maîtres spirituels qui ont atteint cet état, sont le signe que nous en sommes capables.

Un cours en miracles affirme que Jésus ne possède rien que nous ne possédions pas. Il demeure dans un lieu qui existe potentiellement en chacun de nous; si nous lui demandons d’entrer dans notre esprit, il nous guidera vers le lieu ou il se trouve. La crucifixion est un évènement personnel, une histoire humaine, mais les résurrection s’avère un fait spirituel, la source d’infinies possibilités que nous partageons tous. Nous pouvons spirituellement surmonter toute souffrance ey connaître la gloire d’en être libérés.

Crucifixion et résurrection constituent toutes deux des pouvoirs extraordinaires, dans la vie de Jésus comme dans la nôtre. Ce sont des réalités psychiques dont la compréhension approfondit notre perception de notre propre vie. Cette compréhension nous apporte une plus grande habileté et une plus grande sagesse pour naviguer dans ce monde. Ne pas ressentir notre souffrance? c’est renier la crucifixion; ne pas l’accepter, c’est refuser la résurrection.

POURTANT NOUS AVONS CHUTÉ, DONC NOUS NOUS RELÈVERONS.

PÂQUES

Pâques est le symbole de la résurrection, le couronnement de l’accomplissement de l’esprit du pardon, le triomphe de l’amour, ainsi que le potentiel de guérison qui se renouvelle à chaque instant. Pâques incarne une raison d’espérer quand tout espoir est perdu, la possibilité d’une lumière au plus profond des ténèbres et celle d’un nouveau commencement qui nous semblait jusqu’alors impossible.

En tant que principe, la résurrection n’a pas besoin de notre reconnaissance pour exister. Mais en tant que réalité pratique, elle requiert notre consentement pour se manifester. Notre ouverture d’esprit à propos de l’infinie possibilité, notre disposition à reconnaître qu’un autre chemin est possible, qu’un miracle peut se produire, nous rend disponibles aux miracles. Nous nous enrichissons de ces possibilités en autorisant la pensée de l’infinie possibilité à pénétrer notre conscience.

Là ou gisent en nous, moribonds, notre espoir, notre expansion et notre créativité, Dieu restaure notre soi crucifié en une vie nouvelle, en transformant l’ordre cosmique de chaque situation, même là ou régnait le plus terrifiant des chaos.

Dans monde imprégné d’illusion et de peur, la souffrance humaine est inévitable. pourtant, le pouvoir du pardon nous permet de la transcender. A chaque prière, à chaque moment de foi pure, à chaque geste de compassion, à chaque instant de repentir, à chaque effort pour pardonner, nous progressons? Nous mourons alors à notre ancien soi pour renaître à nouveau, au-delà de l’obscurité, de l’ignorance et de la mort.

Nous connaissons tous cela. Nous vivons tous nos propres crucifixion, nos propres combats, nos propres épreuves. Mais en nous tous, réside le même potentiel de résurrection : La présence de Dieu (ou quelque soit le nom que vous lui donnez) qui nous libère des ténèbres et nous conduit vers la lumière. Résurrection, salut et illumination sont la même chose.

Trois jours après la crucifixion, les femmes qui ont accompagné Jésus avant sa mort se rendent au tombeau pour embaumer son corps, mais celui-ci a disparu. Deux anges apparaissent et déclarent aux femmes : « pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? … Il est réssuscité ! (Luc 24, 5-6).

Quelle est la signification métaphysique de cet évènement ?Une fois que nous avons surmonté une crise personnelle et atteint un niveau de compréhension supérieur, cette partie de notre personnalité qui a été crucifiée n’existe plus. Dieu invalide les effets de ce qui nous a fait pleurer. Nous ne nous contentons pas de « résoudre nos problèmes » nous sommes « libérés » d’eux.

En annonçant que le corps mort du Christ n’est plus, que le Christ crucifié est ressuscité, las anges parlent de cet aspect autodestructeur de vous même, ou victime de la destruction de quelqu’un d’autre, qui ne fait plus partie de votre personnalité. Vis schémas névrotiques, votre rancœur et votre désespoir sont guéris par Dieu et transmués en ce que vous êtes à présent. Vous n’êtes plus otage de la peur, aveuglé par votre égo, cloué sur la croix de votre propre crucifixion. « Alléluia » est encore un mot trop faible pour exprimer ce que nous pouvons ressentir.

Par une compréhension nouvelle, nous devenons quelqu’un de nouveau. Nous ne nous sommes pas simplement améliorés, nous avons changé. Nous sommes à présent plus sage (qui ne veut pas dire obéissant), plus nobles, plus humbles et plus éveillés. Notre mission la plus sacrée consiste à trouver cette unité en nous, où toutes les parties qui composent notre soi convergent vers le pardon et l’amour. Tel est le miracle de la rédemption: la transformation et la renaissance personnelle.

Jésus comme sauveur

« Sauvé » de l’aliénation de l’égo, Jésus prend le rôle de sauveur pour ceux d’entre nous qui sont encore prisonniers. Dieu autorise Jésus, libéré des illusions de notre propre esprit, à venir en aide à tous ceux qui font appel à lui pour accomplir le même chemin. Une interprétation égotique et axée sur la peur de l’histoire de Jésus est l’une des plus grandes tragédies teintées d’ironie de ce monde.

Pour reprendre les termes d’un cours en miracles, « d’Amères idoles ont été faites de lui, qui ne voulait être qu’un frère pour le monde ». Nous attestons du pouvoir de Jésus dans notre vie en exprimant son amour, et nous attestons de sa résurrection en la vivant.

Suivre Jésus, signifie aimer comme il a aimé; Cet amour inconditionnel s’avère notre unique salut. il nous l’enseigne en l’exprimant. Jésus ne nous demande pas d’être des martyrs, mais des messagers. Il nous prie de prouver que la guérison survient lorsque notre esprit ne fait qu’un avec l’esprit de Dieu. Lorsqu’il dit à ses disciples « allez dans le monde entier proclamer la bonne nouvelle à toute la création » ? il ne veut pas dire « Allez dans le monde entier et assommez les gens avec notre livre » mais « Allez dans le monde entier et soyez amour ».

Telle est également notre mission a tous : aller dans le monde et œuvrer pour que les miracles se produisent, fort de la certitude que dans l’amour, les miracles arrivent naturellement. Toute personne qui aide ce monde en constitue un sauveur.

Tout véritable chemin spirituel est un chemin qui vers le salut, seul garant de la guérison de l’esprit. Notre salut s’accomplit lorsque nous apprenons à penser comme le fait Dieu. Si nous comprenons que la conscience du divin existe potentiellement en chacun d’entre nous, Jésus peut nous venir en aide et nous élever vers la fréquence vibratoire de cette conscience, pour peu que nous nous adressions à lui. Là ou l’esprit est empli de lumière, il ne peut y avoir d’obscurité. Quand notre esprit ne fait qu’un avec le Christ, l’égo n’existe plus.

L’expression « changer sa façon de penser » est très à la mode. Mais ce n’est pas toujours évident, en particulier si nous sommes au cœur d’une dépression. Nous pouvons tout juste analyser notre souffrance et espérer qu »elle passe. Nous avons parfois besoin d’un miracle pour sécher nos larmes. Nous avons besoin d’être aidés pour relier ce que nous savons de manière abstraite à ce que nous ressentons. Jésus fait partie des pouvoirs qui peuvent briser les chaînes de notre peur et nous guider vers l’amour.

L’esprit Divin

L’esprit du Bouddha s’éveille sous l’arbre de la Bodhi.

L’esprit de Moïse dirige la puissance de Dieu pour séparer la mer rouge

L’esprit de Jésus achemine le pouvoir de Dieu

L’esprit qui n’est pas aligné sur Dieu est la cause de toute souffrance. L’esprit aligné sur Dieu engendre la fin de la souffrance voir de la douleur

Deux hommes sont crucifiés au même moment que Jésus, l’un sa  à droite, l’autre sa à gauche. Pourquoi leur résurrection n’est-elle mentionnée nulle part ? parce qu’en théorie, leurs esprits ne sont pas illuminés? Jésus n’exprime pas de haine envers ses accusateurs et n’accuse personne de son entourage. Il aime ceux qui le haïssent.

Jésus est un portail, comme le sont les grands systèmes spirituels. Ils s’ouvrent sur un amour et un  pouvoir indestructibles. Cependant le portail doit être franchi. En tant que chercheur spirituels, nous aspirons à élever notre conscience si près de Dieu que nous devenons des maîtres, et non plus des esclaves du monde matériel, comme le sont le moine Bouddhiste qui défie avec sérénité le seigneur de la guerre, Moïse qui sépare la mer rouge et Jésus qui ressuscite d’entre les morts.

Pour celui ou celle qui souffre, le problème n’est pas d’ordre théologique ou métaphysique, son objectif est de survivre. Indépendamment du nom que l’on attribue à cette porte qui s’ouvre sur Dieu, le fait de tourner la poignée fait toute la différence. il n’existe pas de parole plus puissante que « Cher Dieu, je choisi de venir à toi, s’il te plait, vient vers moi ». Amen ou qu’il en soi ainsi ou encore avec la grâce de Dieu

Le miracle de Dieu va venir a nous puisqu’il est déjà en nous. Témoins de cela, nous restons sans voix devant la lumière qui brille en lui et en nous mêmes. Puis de la stupéfaction, nous passons à la joie. Nos larmes de souffrance deviennent des larmes de victoire et le silence se fait enfin.

J’ai vu dans ma vie tellement de souffrances. J’ai vu et vécu la douleur d’un cœur brisé. Et pourtant, dans chacune de ces vies, ainsi que dans la mienne, j’ai vu l’obscurité se changer en lumière. J’ai vu l’espoir renaître là ou il avait disparu. J’ai entrevu comment fonctionne l’univers. J’ai vu la Gloire de Dieu. J’ai été témoin de résurrection, J’ai vécu des expériences mystiques qui m’ont emmener au delà de ce que j’aurai oser imaginer. Je sais au plus profond de mon cœur que c’est réel!

Méditation

Pourquoi fêtons nous Pâques avec des oeufs ?

 

 

 

 

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