Aide aux victimes d’agressions

SORTIR DU TRAUMA AVEC VOTRE PSYCHOLOGUE-PSYCHOTHÉRAPEUTE

agression

Les violences sexuelles, qui touchent aussi bien les hommes que les femmes, sont encore très nombreuse en France, restent peu prises en considération par les acteurs médico-sociaux et les politiques. Or les conséquence psycho-traumatiques de ces violences sont énormes en terme de santé publique.

Les blessures psychiques des victimes de violences et leur réalité neuro-biologique doivent être enfin reconnues, verbalisée comprises et réellement traités.

agression-2

La violence, nous pouvons maintenant bien le comprendre – est susceptible de produire de la violence de générations en générations, de groupes à groupes, d’individus à individus. Violence retournée contre soi ou contre l’autre, dans un cycle répétitif et sans fin.

Au cœur du processus de production des violences, la mémoire traumatique se comporte comme un corps étranger. Ce corps étranger contient non seulement les violences, les ressentis de la victime, mais aussi l’agresseur lui même, ses phrases, ses mensonges, sa haine, sa jouissance perverse, ses comportements incohérents. Tant qu’elle reste non représentable et non verbalisée, cette mémoire « fantôme » des violences hante sans fin le psychisme de la victime traumatisée qui peut sombrer dans la confusion.

inceste

Qui est-elle vraiment ? une victime, une morte vivante, un objet réduit a rien, un agresseur ?

Que ressent-elle vraiment ? Terreur, angoisse, sentiment de vide, colère, haine, agressivité, toute puissance..?

Colonisée a la fois par la victime terrorisée qu’elle était au moment du traumatisme, par les violences et par l’agresseur. La victime à l’impression d’être double voire triple, oscillant continuellement entre la dépression la plus noire et l’envie de déplacer les montagnes. Terassée par la culpabilité et la honte, anesthésiée et indifférente à tout. En fait, la victime traumatisée est infectée par des émotions et des actes qui ne sont pas les siens, ou qui lui ont été imposées par la violence.

violenceagression

El l’absence de prise en charge et de compréhension des mécanismes à l’origine de la mémoire traumatique, la victime subit ces réminiscences et le plus souvent y adhère comme à des production psychiques émanant de ses propres processus de pensées, ce qui est particulièrement effrayant.  Elle va se croire terrorisée, en état de panique, en train de mourir, alors que plus rien ne la menace. Elle va se croire soudainement déprimée, n’ayant plus aucun espoir avec comme seule perspective celle de se suicider et de disparaitre, alors que tout se passe bien pour elle et qu’elle aime la vie. Elle va se croire coupable et avoir honte de ce qu’elle est, elle va se penser comme n’ayant aucune valeur, moche, débile, moins que rien, un déchet bon à mettre au rebut, alors qu’elle fait tout de son mieux. Elle va se croire monstrueuse, agressive, perverse, capable de faire du mal, alors qu’elle cherche qu’à aimer. Elle va croire qu’elle désire des actes sexuels violents et dégradants, alors qu’elle ne rêve que de tendresse.  (extrait du livre de Muriel Salmona. le livre noir des violences sexuelles) .

Aujourd’hui grâce à l’avancée des neurosciences, des solutions existent pour se libérer de la souffrance liée à ces traumas. N’oublions pas, les victimes ne sont pas coupables !  Mais peuvent le devenir si elles ne se libèrent pas dans un cycle sans fin de reproduction!

  AVOIR PLUS D’INFORMATIONS SUR LES PRESTATIONS?  LES ACTIVITÉS?  ICI

   

LYDIA BOUSQUET

VOTRE
PSYCHOLOGUE-PSYCHOTHÉRAPEUTE – SOPHROTHÉRAPEUTE – HYPNOTHÉRAPEUTE

Spread the love